Comment fabriquer un radar d’apperation synthétique?

Pour fabriquer un radar d’apperation synthétique (SAR), des systèmes radar avancés sont utilisés qui se composent généralement d’une antenne radar montée sur un avion ou une plate-forme satellite. Les systèmes SAR transmettent des ondes électromagnétiques vers la surface de la Terre aux fréquences micro-ondes. Au fur et à mesure que la plate-forme se déplace, l’antenne radar recueille les signaux réfléchis rebondissant sur le terrain ou les objets au sol. Ces signaux sont enregistrés avec la position précise de la plate-forme à chaque instant. En traitant les signaux collectés à l’aide d’algorithmes spécialisés, les systèmes SAR créent des images à haute résolution de la surface de la Terre, permettant une cartographie et une analyse détaillées.

Le radar d’ouverture synthétique (SAR) est une technique d’imagerie radar qui utilise le mouvement de l’antenne radar (ou la plate-forme qui le transportait) pour simuler une ouverture d’antenne beaucoup plus grande. Cette ouverture virtuelle permet aux systèmes SAR d’atteindre une résolution spatiale élevée comparable à celle d’une antenne physiquement plus grande. En combinant plusieurs rendements radar reçus de positions différentes le long du chemin de la plate-forme, SAR crée des images détaillées bidimensionnelles et tridimensionnelles du sol, surmontant les limites des systèmes radar traditionnels en termes de résolution et de capacité d’imagerie.

La principale différence entre le SAR (radar d’ouverture synthétique) et le SLAR (radar aérien à l’aspect latéral) réside dans leurs méthodes d’imagerie et leurs techniques de traitement. SAR utilise des algorithmes complexes pour combiner et traiter les rendements radar de plusieurs positions le long du chemin de vol pour créer des images haute résolution. En revanche, le SLAR fonctionne avec une antenne fixe pointant latéralement (perpendiculaire à la direction du vol), capturant les rendements radar directement sous l’avion. Le SLAR fournit généralement des images à faible résolution par rapport au SAR et est moins capable de produire des images détaillées sur de grandes zones en raison de son point de vue fixe.

Les images SAR sont formées par un processus appelé traitement cohérent, qui consiste à combiner des échos radar reçus de plusieurs positions le long du chemin de la plate-forme radar. Au fur et à mesure que la plate-forme se déplace et que l’antenne radar transmet et reçoit des signaux, chaque retour radar est enregistré avec des données de synchronisation et de position précises. En appliquant des techniques de traitement du signal sophistiquées, notamment la transformation de Fourier et le traitement de l’ouverture synthétique, les systèmes SAR construisent des images détaillées en concentrant les rendements radar et en supprimant le bruit, résultant en des images de haute qualité qui révèlent des caractéristiques de surface avec une résolution spatiale fine.

La taille d’un système radar d’ouverture synthétique (SAR) peut varier selon qu’elle est installée sur une plate-forme aéroportée (comme un avion) ​​ou un satellite. Les systèmes SAR en suspension dans l’air ont généralement des antennes plus petites en raison du poids et des limitations de l’espace sur l’avion. Les systèmes SAR par satellite, en revanche, peuvent avoir des antennes plus grandes pour obtenir des capacités d’imagerie à résolution plus élevée. La taille de l’antenne SAR affecte directement la résolution spatiale et les performances d’imagerie du système, influençant sa capacité à capturer des détails fins à la surface de la Terre pendant les opérations de télédétection.